Danielle PORTE, L'étiologie religieuse dans les « Fastes » d'Ovide. — Paris, S té d'Edition Les Belles Lettres, 1985. — 24 χ 16,598 p., 2 index. (Coll. d'Etudes anciennes publiée sous le patronage de l'Ass. G. Budé).
Dans son introduction, D. Porte souligne ce qui peut surprendre, au premier abord, dans son entreprise : le caractère limité de son sujet et le préjugé défavorable que nourrissent à l'égard des Fastes d'Ovide tant les amateurs de littérature et de poésie que les historiens de la religion romaine. Pourtant il lui a semblé qu'il valait la peine de se pencher de plus près sur les principes qui fondent l'étiologie ovidienne. Elle n'a pas eu tort, car le résultat de ses recherches est une étude fort intéressante. Après avoir montré que les si nombreuses explications qui remplissent l'oeuvre ne sont pas dues à une manie de l'auteur, mais que l'ouvrage se veut sciemment didactique, elle évalue dans une première partie ce que le poète a pu recevoir de la tradition tout en mettant en lumière son attitude critique vis à vis de ses sources, ses choix, explicables par ses intentions ou sa propre personnalité, ses innovations. Puis ayant ainsi dégagé


















