Andy Murray : «A un tie-break de la finale»

«Dans le cinquième set, le problème était la fatigue ou un adversaire qui jouait trop bien ?

Franchement, il a bien mieux joué dans le cinquième set. J'ai un peu perdu de vitesse au service et cela m'a empêché de diriger les échanges comme je le voulais. Bien sûr, il a fait des coups superbes dans le cinquième, mais je n'ai pas assez collé au score pour le mettre sous pression. Je pense que cela aurait été plus difficile pour lui de faire ces points si le score avait été serré.

Ce Roland-Garros restera positif pour vous ?

Oui, je suis fier de ce que j'ai fait ici. Après tout, j'étais à un tie-break de la finale. Peut-être que le manque de compétition m'a manqué à la fin du match. Mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même quant à mon niveau de jeu avant le tournoi. Je n'étais pas loin de gagner cette demi-finale. Aujourd'hui, je n'ai pas été bon au filet (17/32) et ça m'a coûté des points importants. Et contre Stan, ce secteur du jeu est important. Il faut faire de bonnes approches car il est très puissant. Ça n'a pas été le cas.

Pensez-vous avoir retrouvé le niveau de la fin d'année dernière ?

Je ne sais pas. J'ai joué plutôt pas mal ici. Mais même en jouant bien, ce n'est pas une garantie de remporter tous les matches. Mais je me suis quand même mis dans les conditions d'accéder à une finale du Grand Chelem. J'ai beaucoup travaillé, très dur, durant la préparation du tournoi. J'en avais besoin. Ça a payé contre Nishikori et ce n'était pas mal contre Stan. Cela me donne une bonne base de travail pour la suite. Et puis chaque fois que j'ai été bon sur terre battue, j'ai été bon aussi sur gazon. On verra la suite, mais c'est difficile de dire où en est vraiment mon niveau.»