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BREVET D'INVENTION " PROCEDE DE MISE DE LA BIERE EN RECIPIENTS "
La présente invention concerne un procédé perfectionné de mise de la bière en récipients métalliques.
Elle a pour objet d'offrir un procédé grâce auquel de la bière peut être enfermée hermetiquement dans des récipients métalliques, puis pasteurisée et conservée dans les récipients hermétiquement clos pour la vente et être maintenue exempte de tout contact avec le métal du récipient et la fermeture ou bouchage de celui-ci au cours du remplissage, de la pasteurisation et de l'emmagasinage.
Sur le dessin ci-joint:
Fig. 1 est une coupe verticale d'un récipient qui est prêt pour le remplissage et dont un'peut faire usage pour
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la mise en pratique du procédé ;
Fig . 2 représente un élément de fermeture qui est terminé et prêt à être assujetti au récipient représenté sur la Fig..l pour le fermer hermétiquement;
Fig. 3 est une coupe de la partie supérieure du récipient après qu'il a été rempli et hermétiquement fermé par le nouveau procédé;
Fig. 4 représente une disposition modifiée de récipient, et de fermeture pour celui-ci, dont on peut faire usage dans la mise en pratique du procédé.
L'invention consiste en un procédé de mise de la dière en récipients métalliques. On sait parfaitement que la bière , si elle est en contact avec du métal tel que celui dont il est fait ordinairement usage pour la confection de récipients faits de métal en feuille, se trouble et que le métal affectera la saveur de la bière. On a fait bien des essais pour recouvrir le métal d'un revêtement de façon que la bière, une fois mise dans le récipient, ne soit pas en contact avec le métal. 0'est ainsi qu'on a revêtu le métal, à l'état de feuille, d'un émail qui est chimiquement indifférent à l'action de la bière sur lui, après quoi on découpait les feuilles pour en former des récipients. Dans la formation du corps du récipient, on fait usage d'une couture à agrafage et à recouvrement, soudée, pour donner de la résistance au récipient.
Certaines parties du métal, aux bords de l'ébauche formant le corps, doivent être laissées exemptes au revêtement ou couche d'émail de façon que la soudure puisse être en contact avec le métal pour unir les parties repliées les unes dans les autres. De plus, la soudure, à mesure qu'elle s'infiltre dans l'agrafage, coule bien compnètementvers les limites internes de la couture latérale.
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La cheleur inhérente au soudage risque de former des cloches dans l'émail, ou de le gercer dans la région de la couture latérale et, si les cloches crèvent ou si les gerçures se brisent, le métal qui se trouve en-dessous est mis à nu. En outre dans la manutention des feuilles émaillées au cours de la fabrication des récipients, la surface de l'émail est parfois égratignée ou rayée et même si l'on fait usage d'un émail très dur , la surface rompue permettra à la bière de traverser et de venir en contact avec le métal. Une fois le récipient fermé hermétiquement, on pasteurise la bière; cela crée dans le récipient une pression de sensiblement 6 kg. par cm2 et, sous une telle pression , la bière se fraie un chemin à travers les(fractures de l'émail pour venir en contact avec le métal.
Elle pénètre également dans la couture latérale jusqu'à venir en contact avec la soudure et le métal qui est exempt de couche d'émail.
On a essayé de revêtir un tel recipient une fois qu'il est construit et prêt pour le remplissage. On a pulvérisé des émaux dans un dissolvant volatil sur la surface interne du récipient et soumis celui-ci à un étuvage ou cuite pour fixer l'émail. On ne peut pulvériser sur la surface interne du récipient qu'une couche relativement mince de cet émail dur dans un dissolvant et c'est là un mode inefficace de recouvrement de toutes parties brisées de l'émail- appliqué sur le métal en feuille et tout aussi inefficace de remplissage de l'espace existant entre les parties repliées les unes dans les autres du métal formant la couture latérale et le soudure à découvert qui coule à travers l'agrafage.
De plus, lorsqu'on applique de la manière indiquée un émail et qu'on le cuit pour le aurcir, on doit faire passer chaque récipient à travers une étuve et le soumettre aune température de cuisson
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pendant une periode de temps considérable et cela entraîne de la dépense.
L'invention vise, particulièrement, le conditionnement d'un récipient préparatoirement à la mise de la bière dedans. Le procédé sera sans doute mieux compris d'après une description détaillée des phases opératoires que comprend le procédé, nouveau, de mise de la bière en récipients.
Le récipient représenté sur les Figs. 1 à 3, dans lequel on met la bière, est du type, bien connu, ouvert en haut. La partie de corps 1 est faite de métal en feuille, de préférence du fer-blanc, de la manière usuelle. On découpe ce métal en ébauches de forme convenable que l'on courbe en un corps cylindrique et on joint les bords par une couture latérale à agrafage et recouvrement, soudée, qui est indiquée en pointillé, en 1a, sur la fig. 1. Suivant le présent procédé, la feuille de métal n'est pas nécessairement recouverte d'un émail. Une fois le corps formé et la couture latérale soudée, on y forme des rebords, de la manière usuelle, puis on y attache, par un double agrafage, un fond de dessous 2. Ce fond peut être fait d'ébauches en fer-blanc matricées puis agrafées au corps de récipient.
Après que le fond a été assujetti au corps, on applique un revêtement qui recouvre toute la surface interne du récipient. On fait usage, à cet effet, d'une matière thermoplastique, c'est-à-dire d'une matière qui peut être réduite à l'état liquide par chauffage et que l'on peut ensuite faire couler sur la surface du récipient. On égoutte du récipient la matière en excès, ce qui laisse dessus une mince pellicule qui se durcit en se refroidissant. Le revêtement ainsi obtenu sur la surface interne du récipient est indiqué en 7. On notera que ce revêtement s'étend dans l'interstice ou cavité existant entre le fond et
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la paroi latérale, au double agrafage, et remplit complètement cette cavité.
On notera aussi que ce revêtement s'étend complètement jusqu'au bord du rebord supérieur du corps, comme c'est indiqué en 4 sur le dessin. Ce revête- .ment que l'on applique au récipient doit posséder certaines caractéristiques. Il doit tout d'abord être thermoplastique, de façon à pouvoir être réduit par chauffage à l'état liquide et de façon que la pellicule puisse faire prise et se durcir en se refroidissant, car cela non seulement réduit le prix de revient du récipient en comparaison avec la pulvérisation et les longues périodes de cuite qu'exige l'emploi d'un émail dans un dissolvant, mais permet d'obtenir un plus gros corps ou épaisseur de revêtement, de sorte que le métal sera plus efficacement recouvert.
La matière utilisée pour le revêtement doit aussi être chimiquement indifférente à l'action de la bière sur elle, de façon à n'affecter ni la saveur ni la couleur de cette bière. Ladite matière doit, de plus rester solide à une température d'environ 7100,qui est une,température bien supérieure à celle nécessaire pour la pasteurisation de la bière après qu'elle a été hermétiquement renfermée dans le récipient revêtu. Elle doit en outre adhérer avec ténacité au métal et être ductile, de façon à pouvoir se courber aisément sans se briser, et doit conserver cette caractéristique même lorsqu'elle est soumise à des températures de réfrigération, car il arrive souvent que le métal mince formant le corps du récipient est fléchi ou courbé au point d'être bosselé d'une façon permanente au cours de la manutention du récipient.
On a trouvé qué certaines paraffines de pétrole, dérivées de fractions non volatiles à point d'ébullition très
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Elevé, possèdent toutes les caractéristiques mentionnées. Ces paraffines sont ordinairement séparées dans le déparaffinage d'huiles de graissage résiduelles, comme les huiles à cylindres, et selon leur mode de réduction et de raffinage elles sont soit amorphes ou microcristallines.¯Une de ces paraf- fines est connue dans le commerce sous le nom de "Oerese Wax". Cette paraffine a un point de fusion supérieur à 71 0, Elle adhère également d'une manière tenace à la feuille de métal et se courbe sans se brisér, même si elle est à des températures de réfrigération.
Pour mettre le procédé en pratique, on fait fondre la paraffine en la chauffant de préférence à une température de 120 0 , ou davantage, et on fait alors couler la paraffine liquide, chaude, sur toutes les parties de la surface intérieure du corps de récipient 1 et du fond, 2, y assujetti. On retourne de préférence le récipient sens dessus dessous et on en égoutte la paraffine en excès. Une mince pellicule de paraffine adhère alors au métal et, lors du refroidissement de celui-ci, cette pellicule se durcit et constitue un revêtement qui recouvre complètement la surface interne du récipient, comme c'est représenté sur la fig. 1.
On notera que la paraffine recouvre complètement la couture latérale 1a. Comme la paraffine est ductile, elle n'est pas dérangée sous la pression de la bière au cours de la pasteurisation, mais est repoussée plus fermement dans les interstices existant aux agrafages et cela empêche la bière d'atteindre une partie quelconque du métal du récipient.
Après que le récipient a été revêtu, on le remplit de bière au niveau désiré et, après cela, on ferme le récipient
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représenté sur la fig. 1 par un élément de fermeture indiqué en sur la fig. 2. Cet élément de fermeture ou fond de dessus 5 est fait d'une feuille de métal à laquelle est appliquée une couche d'émail dur. On applique cette couche à la feuille à l'état plat et on la cuit pour la durcir. On découpe ensuite la feuille, avec son revêtement d'émail, en ébauches ou "flans" de dimension convenable qu'on matrice pour'former les fonds de dessus des récipients.
La courbure du métal dans les matrices formeuses ne dérange pas l'émail s'il est d'une nature convenable, de sorte que le fond fini, prêt à assujettir au récipient, possède un revêtement 8 qui recouvre complètement sa surface interne. Il est préférable de faire usage, pour le revêtement du fond, d'un émail thermoplastique que l'on obtient en mixtionnant une solution de glyptal contenant environ 65 pour cent de solides, de l'acétate de butyle, du xylène , de la bakélite et de la nitrocellulose dans de l'acétate de butyle. On peut employer d'autres genres d'émail, mais celui dont il vient d'être question donne un revêtement très dur qui ne se brise pas au cours d'une manutention ni pendant le matriçage du fond.
On notera que ce revêtement 8 s'étend tout à fait jusqu'au bord du fond de fermeture 5. et que, lorsque celui-ci est placé sur le récipient représenté sur la f ig. l, son revêtement est econtact avec le revêtement existant sur le rebord 4 du récipient. Une fois que le fond de fermeture a été appliqué, on l'assujettit au corps 1 par un double agrafage indiqué en 6 sur le dessin. Ce double agrafage est produit sans chaleur, de sorte qu'il n'y a pas d'effets nuisibles sur
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le revêtement du corps de récipient au cours de cet agrafage.
Le récipient représenté sur la Fig. 4 comprend une partie de corps .2. à laquelle un fond de fermeture ou de dessus, 10 est assujetti par double agrafage, comme c'est indiqué en 11. de fond 10 est soumis à un matriçage ou emboutissage qui produit un col ou goulot 12 au centre duquel il existe une ouverture 13. Le métal qui se trouve à l'extrémité supérieure de ce col s'étend de dehors en dedans, en formant une lèvre 14 , et le bord interne de la lèvre est replié contre le dessous de celle-ci, comme c'est indiqué en 15. La partie de corps .2. est faite de la même manière que cela a été décrit en connexité avec le corps de récipient' 1 pour le récipient ouvert en haut.
Une fois que le récipient a été terminé et que les fonds y ont été assujettis, on l'enduit intérieurement d'une matière thermoplastique, telle que celle décrite ci-dessus, qui formera un revêtement 16 recouvrant la surface interne du récipient et s'étendant tout à fait jusqu'à son embouchure. Le revêtement recouvrira complètement le bord brut du métal de la partie retournée en dedans 15 et s'étendra dans une légère mesure, autour du pli sur la face externe de la lèvre 14. Après que le récipient a été rempli, on le fer- -ne par une capsule 17 qui est munie d'une garniture 18 , de préférence en liège. On pourrait utiliser d'autres matières, mais in act essentiel une la matière employée soit chimiquement indifférente à l'action de la bière sur elle.
Une fois la capsule de fermeture,17, appliquée au récipient, la garniture 18 fera alors contact avec le revêtement interne 16, a l'orifice du récipient. La capsule est clinchée ou sertie sur l'extrémité supérieure du col ou goulot du récipient, de la manière usuelle, et ferme ainsi hermétiquement ce récipient.
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On enduit de préférence le récipient de paraffine chaude peu avant de le remplir. Lorsqu'on fait couler la paraffine liquide sur toute la surface interne du récipient à une température stérilisante, elle stérilise les parois internes du récipient et forme sur ces parois un revêtement stérile. Etant donné que la paraffine se prend ou se durcit en refroidissant, on peut faire passer le récipient à travers la machine à enduire puis dans la tireuse ou machine à remplir et la paraffine durcira dans son trajet d'une machine à l'autre. Cependant, les récipients pourraient être revêtus par le fabricant.
Après que le récipient a été revêtu, rempli et fermé, on le sommet à un chauffage pour pasteuriser la bière.
Cela se fait, de préférence , en faisant passer les uns après les autres les récipients à travers un bain d'eau chaude. Le métal du récipient transmet rapidement la chaleur à l'intérieur de celui-ci et en très peu de temps la bière se trouve portée une température pasteurisante. Cela est très important dans le procédé de mise de la bière en récipients, car cela économise un appareil et évite tous effets nuisibles inhérents à de longues périodes de chauffage prolongées pour la pasteurisation de la bière.
Cela com,lète le procédé de mise de la bière en récipients. Les récipients sont de grandeurs telles qu'on y conserve la bière pour la vente. Etant donné que le revêtement adhère avec ténacité au métal et est d'une nature ductile, aucune courbure des minces parois métalliques du récipient, même au point de le bosseler de façon permanente, n'affecte en quoi que ce soit le revêtement, de sorte que la bière, au cours du remplissage, de la pasteurisation et de
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l'emmagasinage, jusqu'à ce que le consommateur en fasse usage, est maintenue exempte de contact avec le métal.
Bien qu'on ait dit qu'on faisait usage de "Cerese Wax' dans la mise en pratique du procédé, il va de soi qu'on pourrait employer d'autres matières plastiques pourvu qu'elles possèdent les caractéristiques sus-décrites. Il va également sans dire que l'invention n'est point limitée à la construction particulière du récipient ni au façonnage particulier des parties, mais qu'on pourrait faire varier cette construction et ce façonnage sans que cela doive être considéré comme une dérogation à l'esprit de l'invention.
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INVENTION PATENT "PROCESS FOR PLACING BEER IN CONTAINERS"
The present invention relates to an improved method of placing beer into metal containers.
It is intended to provide a process whereby beer can be sealed in metal containers, then pasteurized and stored in the sealed containers for sale and kept free from contact with the metal of the container and the closure. or plugging it during filling, pasteurization and storage.
On the attached drawing:
Fig. 1 is a vertical section of a container which is ready for filling and which may be used for
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the practice of the process;
Fig. 2 shows a closure member which is finished and ready to be secured to the container shown in Fig. 1 to seal it;
Fig. 3 is a section of the top of the container after it has been filled and sealed by the new process;
Fig. 4 shows a modified arrangement of container, and closure thereof, which may be used in practicing the method.
The invention consists of a method of placing the dière into metal containers. It is well known that beer, if in contact with metal such as that ordinarily used in making containers of sheet metal, becomes cloudy and that the metal will affect the flavor of the beer. Many attempts have been made to cover the metal with a coating so that the beer, once placed in the container, is not in contact with the metal. This is how the metal, in the form of a sheet, was coated with an enamel which was chemically indifferent to the action of beer on it, after which the sheets were cut to form containers. In forming the body of the container, use is made of a welded, hook and loop seam to provide strength to the container.
Certain parts of the metal, at the edges of the blank forming the body, must be left free from the coating or layer of enamel so that the solder can be in contact with the metal to unite the folded parts together. In addition, the weld, as it seeps into the staple, flows well completely to the internal limits of the side seam.
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The chelor inherent in welding can cause bells in the enamel, or crack it in the side seam area, and if the bells burst or the chapped shatter, the metal underneath will be flushed. naked. Also in the handling of the enameled sheets during the manufacture of the containers, the enamel surface is sometimes scratched or scratched and even if a very hard enamel is used, the ruptured surface will allow the beer to cross and come in contact with the metal. Once the container is hermetically sealed, the beer is pasteurized; this creates in the container a pressure of approximately 6 kg. per cm2 and, under such pressure, the beer makes its way through the (fractures of the enamel to come into contact with the metal.
It also penetrates the side seam until it comes into contact with the solder and the metal which is free of enamel layer.
Attempts have been made to coat such a container once it is constructed and ready for filling. Enamels in a volatile solvent were sprayed onto the inner surface of the vessel and the vessel baked or baked to set the glaze. Only a relatively thin layer of this hard enamel can be sprayed onto the inner surface of the container in a solvent and this is an ineffective mode of covering up any broken parts of the enamel - applied to sheet metal and all. also inefficiently filling the gap between the interlocked portions of the metal forming the side seam and the open weld flowing through the staple.
In addition, when an enamel is applied in the manner indicated and baked to harden it, each container must be passed through an oven and subjected to a baking temperature.
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for a considerable period of time and this results in expense.
The invention aims, in particular, the packaging of a container in preparation for putting beer therein. The process will undoubtedly be better understood from a detailed description of the operating steps involved in the new process of placing beer in containers.
The container shown in Figs. 1 to 3, in which we put the beer, is of the type, well known, open at the top. The body part 1 is made of sheet metal, preferably tinplate, in the usual manner. This metal is cut into suitably shaped blanks which are bent into a cylindrical body and the edges are joined by a side seam with stapling and overlap, welded, which is indicated in dotted lines, at 1a, in fig. 1. According to the present process, the metal sheet is not necessarily covered with an enamel. Once the body has been formed and the side seam welded, edges are formed on it in the usual way, then a bottom bottom 2 is attached to it by double stapling. This bottom can be made of tin blanks. stamped then stapled to the container body.
After the bottom has been secured to the body, a coating is applied which covers the entire internal surface of the container. A thermoplastic material is used for this purpose, that is to say a material which can be reduced to the liquid state by heating and which can then be made to flow onto the surface of the container. . The excess material is drained from the container, leaving a thin film thereon which hardens on cooling. The coating thus obtained on the internal surface of the container is indicated at 7. It will be noted that this coating extends into the interstice or cavity existing between the bottom and
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the side wall, with double stapling, and completely fills this cavity.
It will also be noted that this coating extends completely to the edge of the upper rim of the body, as indicated at 4 in the drawing. This coating which is applied to the container must have certain characteristics. It must first be thermoplastic, so that it can be reduced by heating in the liquid state and so that the film can set and harden on cooling, since this not only reduces the cost of the container by This compares to the spraying and long curing times of using an enamel in a solvent, but results in a larger body or coating thickness, so that the metal will be more effectively coated.
The material used for the coating should also be chemically indifferent to the action of the beer on it, so as to affect neither the flavor nor the color of that beer. Said material should, furthermore, remain solid at a temperature of about 7,100, which is a temperature much higher than that required for pasteurization of the beer after it has been sealed in the coated container. It should further adhere tenaciously to the metal and be ductile, so that it can bend easily without breaking, and should retain this characteristic even when subjected to refrigeration temperatures, as it often happens that the thin metal forming the body of the container is flexed or bent to the point of being permanently dented during handling of the container.
It has been found that certain petroleum paraffins, derived from non-volatile fractions with a very high boiling point.
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High, have all the characteristics mentioned. These paraffins are usually separated in the dewaxing of residual lubricating oils, such as cylinder oils, and depending on how they are reduced and refined they are either amorphous or microcrystalline. One of these paraffins is known commercially as the name of "Oerese Wax". This paraffin has a melting point above 710. It also adheres tenaciously to the metal foil and bends without breaking, even if it is at refrigeration temperatures.
To practice the process, the paraffin is melted by heating it preferably to a temperature of 120 ° or more, and the hot liquid paraffin is then run over all parts of the interior surface of the container body. 1 and the bottom, 2, subject to it. The container is preferably turned upside down and the excess paraffin is drained off. A thin film of paraffin then adheres to the metal and, on cooling of the latter, this film hardens and forms a coating which completely covers the internal surface of the container, as shown in FIG. 1.
Note that the paraffin completely covers the side seam 1a. As the paraffin is ductile, it is not disturbed under the pressure of the beer during pasteurization, but is pushed more firmly into the gaps existing at the staples and this prevents the beer from reaching any part of the metal in the container. .
After the container has been coated, it is filled with beer to the desired level and after that the container is closed.
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shown in fig. 1 by a closure element indicated in in fig. 2. This closure element or top bottom 5 is made of a sheet of metal to which is applied a layer of hard enamel. This layer is applied to the sheet in the flat state and baked to harden it. The sheet, with its enamel coating, is then cut into blanks or "blanks" of suitable size which are die-cast to form the tops of the containers.
The curvature of the metal in the forming dies does not disturb the enamel if it is of a suitable nature, so that the finished bottom, ready for securing to the container, has a coating 8 which completely covers its internal surface. It is preferable to use, for the coating of the bottom, a thermoplastic enamel obtained by mixing a solution of glyptal containing about 65 percent solids, butyl acetate, xylene, bakelite and nitrocellulose in butyl acetate. Other types of enamel can be used, but the one just mentioned gives a very hard coating which does not break during handling or during stamping of the base.
It will be noted that this coating 8 extends completely to the edge of the closure bottom 5. and that, when the latter is placed on the container shown in f ig. l, its coating is in contact with the existing coating on the rim 4 of the container. Once the bottom closure has been applied, it is secured to the body 1 by a double stapling indicated at 6 in the drawing. This double stapling is produced without heat, so that there are no adverse effects on
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the coating of the container body during this stapling.
The container shown in FIG. 4 includes a body part. 2. to which a bottom closure or top, 10 is secured by double stapling, as indicated in 11. bottom 10 is subjected to a stamping or stamping which produces a neck or neck 12 in the center of which there is an opening 13 The metal which is at the upper end of this neck extends from out to in, forming a lip 14, and the inner edge of the lip is folded back against the underside of it, as shown. in 15. The body part .2. is made in the same manner as has been described in connection with the container body '1 for the container open at the top.
Once the container has been completed and the bottoms secured to it, the inside is coated with a thermoplastic material, such as that described above, which will form a liner 16 covering the inner surface of the container and seal. extending all the way to its mouth. The liner will completely cover the raw edge of the metal of the turned-in portion 15 and extend to a slight extent around the fold on the outer side of lip 14. After the container has been filled, it is closed - - not by a capsule 17 which is provided with a lining 18, preferably of cork. One could use other materials, but in fact essential a the material employed is chemically indifferent to the action of beer on it.
Once the closure cap, 17, has been applied to the container, the liner 18 will then make contact with the internal liner 16, at the orifice of the container. The capsule is clinched or crimped on the upper end of the neck or neck of the container, in the usual manner, and thus hermetically closes this container.
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The container is preferably coated with hot paraffin shortly before filling it. When liquid paraffin is run over the entire internal surface of the container at a sterilizing temperature, it sterilizes the internal walls of the container and forms a sterile coating on these walls. Since the paraffin sets or hardens on cooling, the container can be passed through the coating machine and then into the printer or filling machine and the paraffin will harden as it travels from machine to machine. However, the containers could be coated by the manufacturer.
After the container has been coated, filled and closed, it is top under heating to pasteurize the beer.
This is preferably done by passing the containers one after the other through a hot water bath. The metal of the container quickly transmits heat inside it and in a very short time the beer is brought to a pasteurizing temperature. This is very important in the beer containerization process, as it saves apparatus and avoids any adverse effects inherent in long prolonged heating periods for pasteurizing beer.
This complements the process of placing beer in containers. The containers are of such size that the beer is kept for sale. Since the coating adheres tenaciously to metal and is ductile in nature, no bending of the thin metal walls of the container, even to the point of permanently denting it, will in any way affect the coating, so than beer, during filling, pasteurization and
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storage, until use by the consumer, is kept free from contact with metal.
Although it has been said that use was made of "Cerese Wax" in the practice of the process, it goes without saying that other plastics could be used provided they possess the characteristics described above. It also goes without saying that the invention is not limited to the particular construction of the container or to the particular shaping of the parts, but that this construction and this shaping could be varied without this having to be considered as a derogation from the spirit of invention.