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vendredi 30 avril 2010

La véritable histoire du Petit Chaperon Rouge


Quand Skat m'a proposé de voir ce dessin animé, je n'étais pas du tout emballée. Pour être franche, je l'ai vu pour lui faire plaisir. Le Petit Chaperon Rouge, une fillette dévorée par le loup, le grand méchant loup qui aime trop les petits enfants, ya basta. Surtout depuis une étude sociologique de ce conte en cours de communication à la fac: la pédophilie, la petite qui en fait aime bien attirer les regards du loup car elle s'ouvre à la sexualité (dans le conte elle suit le chemin des aiguilles. Or les jeunes filles qui avaient leurs 1eres règles allaient apprendre à coudre au village voisin), très peu pour moi. Je n'aimais déjà pas ce conte étant petite, il me mettait mal à l'aise. Alors après toutes ces explications "sociologiques", non merci. No màs!

Pourtant, comme Skat voulait le voir, j'ai cédé. Et heureusement que j'ai cédé: c'est maintenant un de mes films préférés.

Rien à voir avec le Petit Chaperon traditionnel. Rouge est ici une petite fille au caractère bien trempé. Et elle a de qui tenir! Championne de kung fu, rusée et courageuse, elle mène de main de maîtresse la chasse au bandit gourmand, le voleur de recettes.
On ne s'ennuie pas une minute et c'est aussi un bon plaidoyer contre les délits de sale gueule.

UnE héroïne à la personnalité bien affirmée et un bon tordage de cou aux apparences: voilà de quoi me rendre fan!

dimanche 11 avril 2010

Billy Elliot

Depuis que nous sommes en Espagne et que nous n'avons pas amené mon magnétoscope (oui j'ai toujours un magnéto VHS et je ne le jetterai jamais, il est chez mes parents, car j'ai une vidéothèque danse hyper riche et tout n'est pas sorti sur dvd) Skat et moi profitons du lecteur DVD de l'ordinateur et des offres DVD de Media Markt.
Recemment, nous avons fait l'acquisition de Billy Elliot.

J'étais allée le voir à sa sortie au cinéma bien sûr mais Skat ne l'avait jamais vu. Ca m'a fait plaisir de le revoir. C'est un excellent film même si certains clichés demeurent.

L'histoire de ce petit garcon qui laisse ses gants de boxe pour une paire de demi-pointes contre la volonté de son père est touchante et je pense qu'elle a pu aider pas mal de garcons à se sentir plus à l'aise de dire qu'ils dansent et qu'ils aiment ca.

Les stéréotypes sur les garcons qui dansent sont légion, encore aujourd'hui même si ca s'améliore. Ce que j'aime dans ce film c'est que tous les clichés de la danse classique, et pas que ceux des garcons et la danse, sont démontés un par un.

Le héros du film déjà. Billy est non seulement un garcon mais un garcon de toute évidence hétéro et d'un milieu défavorisé puisque son père, exploité et sous payé à la mine, est en grève pour une durée indéterminée. S'ajoute à ca la mort de la mère de Billy et la démence de la grand mère. On est loin du portrait de la petite ballerine citadine et friquée habituellement donné ou de l'adolescent homo qui se découvre dans la danse.

Quel scoop: les gosses de smicards aussi ont des goûts de bourges: ils et elles aiment la danse classique!
Et puis la danse c'est pour tous les goûts: il y a des gays, des bi, des hétéro, des lesbiennes et c'est bien normal puisque le gène de la danse classique n'est pas spécifique aux homo et aux petites filles.

La prof de danse ne correspond pas non plus à l'image guindée et snob que beaucoup de gens se font. Ici elle jure, elle fume (bon ca par contre je cautionne pas du tout mais ca casse quand même l'image de la prof classique qui sait se tenir), elle se porte bien comme on dit. Elle rend aussi hommage à tous et toutes, prof passionnés prêt-es à donner des cours particuliers gratuits pour aider un-e élève doué-e et motivé-e à réaliser son rêve. Et de si on trouve de nombreux profs comme ca on entrouve encore plus qui font payer des fortunes à leurs élèves. Allez donc jeter un oeil sur les tarifs des cours privés de certains "grands" profs. Ca fait honte à la danse.

De quoi tordre le cou a bien des idées recues.

Il y a par contre quelque chose qui me semble un peu excessif. C'est le personnage de Mickaël, un copain de Billy qui deviendra homo. Je trouve que son personnage fait très cliché pour un film qui veut les combattre. Tous les homo ont-ils envie de revêtir un tutu uniquement parce que c'est un truc de fille? Et justement, ce film n'a t-il pas pour but de dénoncer le fait que la danse et ce qui s'y rattache c'est uniquement pour les filles?

Et puis j'aurais aimé que le film creuse un peu plus les questiosn de l'identité sexuelle. Mickaël s'habille avec les robes de sa soeur, comme son père le fait avec les robes de sa mères quand il croit être seul à la maison. Pourquoi évoquer cette histoire si ce n'est pas pour la développer un peu plus?

Quoi qu'il en soit je ne regrette pas l'achat de ce DVD. En plus il enrichit mon vocabulaire argotique anglo-saxon. Vocabulaire très "fleuri" si je puis dire mais très fun.

dimanche 26 juillet 2009

L'âge heureux

Skat: Et si on regardait ton film sur la danse? Tu sais, la petite sur les toits.
Moi: L'âge heureux? D'accord!

J'avais regardé ce dvd il y a quelques mois et Skat avait suivi de loin, très loin. Ca m'a donc agréablement surprise qu'il me propose de le revoir. Pas que je veuille absolumment qu'il aime la danse mais j'avoue que ça me fait plaisir de voir que ça lui plaît. C'est toujours agréable de faire découvrir et paratager sa passion aux personnes qui nous sont chères.

Concernant L'Âge Heureux, je recommande vivement ce dvd à tous et toutes qui aiment la danse.
C'est l'histoire de Delphine, petit rat à l'Opéra, qui est enfermée par jalousie sur les toits du Palais Garnier, terrain de jeu fabuleux mais strictement interdit d'accès par le règlement de l'Ecole de Danse. Et c'est l'accident qui marque le débuts des malheurs de Delphine.

Ca a vieillit bien sûr, les enfants ne parlent malheureusement plus comme ça de nos jours, c'est parfois un peu "cucul la praline" par moment mais ça reste très palpitant et c'est avec intérêt que l'on suit les (mes)aventures de Delphine.
Quant à la danse, elle n'est pas du tout laissée en arrière plan: on voit les studios de Garnier, les coulisses, les répétitions avec Christiane Vlassi et Jean-Pierre Bonnefous, la classe de danse de Mme Moreau, des extraits de Gisèle et du défilé.

Une véritable bouffée d'air frais!